Oublier pour mieux régner



Les jeux ont toujours été perçus comme l'opium du peuple par les plus grands dirigeants. Cette idée, vieille de plusieurs millénaires, trouve ses racines dans les civilisations antiques. Les Romains eux-mêmes, bien conscients de cette dynamique, ont popularisé des spectacles grandioses pour distraire les foules, même si les Jeux Olympiques trouvent leur origine en Grèce.Cependant, derrière l’éclat des compétitions et l’enthousiasme des spectateurs, se cache un coût insidieux : l’oubli. L’oubli des enjeux sociaux, des inégalités, des réalités du quotidien. Les jeux deviennent alors plus qu’un simple divertissement ; ils sont un mécanisme qui détourne l’attention des masses, apaisant les esprits tout en voilant des vérités essentielles.En fin de compte, si les jeux nourrissent l’âme par l’émotion et l’exaltation, ils peuvent aussi anesthésier la conscience collective.
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